Les pays participants du Groupe d’Australie ont fortement soutenu les négociations qui se sont déroulées dans le cadre de la Conférence du désarmement à Genève et qui ont abouti à la Convention sur les armes chimiques (CAC). Ils ont été parmi les premiers signataires de cette Convention, à Paris en janvier 1993, et sont tous des États parties à cette Convention. Ils jouent maintenant un rôle actif et constructif dans l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) qui siège à La Haie.
La CAC contient un certain nombre de clauses sur le transfert de produits chimiques qui posent des risques. L’article I de la CAC stipule que chaque État partie à la Convention s’engage à ne jamais, en aucune circonstance, aider, encourager ou inciter quiconque, de quelque manière que ce soit, à entreprendre quelque activité que ce soit qui est interdite à un État partie en vertu de la Convention, ni mettre au point, fabriquer, acquérir d’une autre manière, stocker ou conserver d’armes chimiques. L’article VI stipule que chaque État partie à la Convention a le droit, sous réserve des dispositions de la Convention, de mettre au point, de fabriquer, d’acquérir d’une autre manière, de conserver, de transférer et d’utiliser des produits chimiques toxiques et leurs précurseurs à des fins non interdites par le présente Convention. De plus, dans les parties VI, VII et VIII de l’Annexe sur l’application de la Convention et la vérification, il est établi des restrictions spécifiques sur le commerce des produits chimiques inscrits aux Tableaux de la Convention.
La participation au Groupe d’Australie reflète un soutien à la CAC en tant qu’instrument principal pour répondre au risque posé par les armes chimiques. Les membres du Groupe d’Australie pensent que leur participation à ce Groupe est pleinement compatible avec leur adhésion à la CAC et représente un moyen réellement efficace de mettre en pratique les obligations clés de la CAC mentionnées ci-dessus. La mise sur pied de mécanismes nationaux efficaces d’octroi de permis d’exportation contribue à renforcer les objectifs de nonprolifération de la CAC, tout en encourageant le commerce de produits chimiques à des fins légitimes et pacifiques.