Secrétariat du Groupe Australie
Bâtiment RG Casey
Crescent John McEwen
BARTON ACT 0221
Australie

Origine du Groupe de l’Australie

Une mission d’enquête spécialedépêchée par le Secrétairegénéral de l’ONU en Iran ayantconstaté que des armes chimiques avaientété utilisées durant la guerreIran, Iraq, certains États instaurèrenten avril 1984 des mesures assujettissant les exportationsde produits utilisés dans la fabricationd’armes chimiques à l’obtentiond’un permis. Cette décision remplissaitles conditions politiques requises pour répondre :

  • à la violation claire et sans équivoque du Protocole de Genève de 1925, par l’utilisation d’armes chimiques contre l’Iran dans la guerre Iran, Iraq;
  • et à la preuve évidente que l’Iraq avait obtenu une quantité importante des matières nécessaires à son programme d’armes chimiques du secteur industriel chimique internationale.

Dans ce contexte, les pays concernésestimaient urgent de s’attaquer au problèmeposé par la prolifération des armeschimiques, et de veiller à ce que leursindustries n’aident pas, sciemment ou non,d’autres États à acquériret à utiliser de telles armes, en violationdu droit et des normes internationaux.

Les mesures imposées par ces gouvernementsn’étaient cependant pas uniformestant dans leur portée que dans leur application. Il est devenu évident aussi que certainspays essayaient de tirer parti de ce manque d’uniformitépour les contourner. C’est ce qui a amenél’Australie à proposer, en avril1985, que les pays ayant imposé des permisà l’exportation se réunissentpour examiner les possibilités d’harmonisationde ces mesures nationales, et d’accroîtrela coopération entre eux dans ce domaine. La première réunion de ce qui allaitdevenir le Groupe de l’Australie s’esttenue à Bruxelles en juin 1985. Tous lespays participants ont alors convenu de poursuivrele processus qui venait d’être engagé;les réunions se tiennent maintenant àParis chaque année.

De même, la multiplication des preuvesde détournement de matières àdouble usage vers les programmes d’armesbiologiques a amené les pays concernésà prendre en 1990 des mesures pour luttercontre ce problème de prolifération.

Le nombre de pays membres du Groupe est passéde 15 en 1985 à 42 aujourd’hui, sans compter l’Union européenne.